Retour d’expérience à Montier en Der

Caractéristiques techniques :

  • Capteur plein format 24×36 de 24,1 MPX
  • Rafale de 30 images/s et vitesse maximale de 1/64 000 s
  • Monobloc (Type série 1D) avec revêtement texturé antidérapant
  • Boîtier tropicalisé, résistant à l’humidité et à la poussière
  • Écran orientable de 8,2 cm avec 4 200 000 points
  • Viseur électronique OLED de 5,76 millions de points, grossissement 0,76x, rafraîchissement jusqu’à 120 i/s pour réduire le ghosting
  • GPS, WIFI, Bluetooth
  • Joystick infrarouge Smart Controller
  • Contrôle de la zone autofocus avec Eye Control AF par détection de la rétine
  • Sensibilité ISO jusqu’à 102 400
  • Vidéo en 6K et 4K à 120 i/s
  • Poids de 1 015 g (contre 738 g pour le R5)

Sur le terrain :

Pour info, j’utilise actuellement un CANON R5, après avoir possédé le R6 et le CANON 1DX avant de passer à l’hybride.

Dès la prise en main, j’ai retrouvé la sensation familière de solidité que j’avais avec le 1DX : un boîtier robuste, une double poignée idéale pour les photos en portrait, et un revêtement antidérapant. La tropicalisation du boîtier, offrant une résistance à l’humidité et à la poussière, est un vrai plus pour la photo animalière.

Les réglages de l’Eye Control AF sont assez simples à configurer, avec la possibilité de personnaliser le boîtier pour jusqu’à cinq personnes différentes. C’est pratique et efficace.

En comparaison directe avec le viseur de mon R5, je n’ai pas remarqué de différence significative, mais j’étais déjà très satisfait du viseur de mon R5.

Test en conditions réelles :

J’ai eu la chance de tester le CANON R3 au bord du lac de Montier en Der, où des dizaines de mouettes pêchaient en plongeant juste devant moi, une situation parfaite pour un test !

J’avais également demandé à tester l’objectif CANON RF 400 F2,8 IS, idéal pour comparer avec mon CANON EF 400 F2,8 IS V2 actuel.

Après avoir inséré ma carte CF Express 128 Go, formaté celle-ci et réglé le boîtier (RAW + JPEG, M, 1/2000, F2,8, ISO Auto, AI SERVO), j’ai pris 412 photos en 17 minutes. C’est peu, mais suffisant pour me laisser impressionner.

J’étais sceptique à propos de l’autofocus piloté par l’œil, le considérant au départ comme un gadget inutile, car la détection de l’œil de l’animal me semblait déjà suffisante. Mais en réalité, le gain de temps est notable, notamment pour des animaux où l’œil n’est pas toujours détecté. La mise au point rapide et précise grâce à l’œil, qui détecte et suit sans relâcher, est un vrai plus en photographie animalière.

Il y a certes une petite habitude à prendre, mais l’utilisation est intuitive. On peut probablement utiliser le système différemment, par exemple avec le bouton AF ON ou un collimateur manuel, mais dans ce contexte, cela s’est révélé très satisfaisant. La pré-mise au point évite de déplacer le collimateur avec le joystick, c’est vraiment un gain de temps appréciable !

Conclusion :

Avant de tester le CANON R3, je ne pensais pas succomber, mais maintenant, il me tente de plus en plus…

Reste à voir si 24,1 MPX suffisent par rapport aux 45 MPX de mon R5, si la rafale à 30 i/s est vraiment nécessaire, et si l’investissement supplémentaire de 1 500 € par rapport au R5 en vaut la peine. C’est à chacun de se faire son propre avis !

Voici quelques photos réalisées avec ce combo de rêve. N’hésitez pas si vous avez des questions et partagez vos impressions ! Merci à Canon France et Alain Tombois pour l’essai !

Olivier Gonnet